[Clipping from Courrier D'Alsace, Cinquiéme année, No. 118] Part: 3 of 4
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Vdron administraleur avec des appointemens prineiers. Le journal fait faux bond
au centre gauche, et se rapproclie de la grande politique. M. Thiers perd egale-
ment la Revue des Deux-Mondes, dont la chronique est redigee par M. Lerminier
depuis la derniere quinzaine. MM. Cousin, Vivien et Sainte-Beuve quittent la
iievue.
— On dit que le garde-des-seeaux a transmis au parquet de Bourges l'ordre
d'ouvrir une enquete judiciaire au sujet de la fuite du comte de Montemolin.
— M. Odilon-Barrot est parti de Laon apres la seance da conseil general du 19,
pour son voyage en Egypte.
— On lit dans le Phare de Bayonne du 24 : « M. le due de Montpensier est
itendu a Bayonne le 50 de ce mois. II en repartira le lendemain pour Madrid. M.
colonel Thierry, aide-de-camp du prince , le precedera de quelques jours.— Un
specteur des posies espagnol organise en ce moment des relais extraordinaires ,
ipuis Maurid jusqu'a la frontiere , pour le passage de M. le due de Montpensier
\ de sa suite.— La province de Guipuzcoa fait des preparatifs pour reccvoir digne-
tent le prince. On parle de plusieurs arcs-de-triomphe qui seraient dresses sur
on passage, et d'un , entre autres , qui serait elev6 a l'extremite du pont sur la
lidassoa.
— Nous lisons dans le Memorial Bordelais. « Dans la matinee d'hier, les refu-
ugies carlisles espagnols, detenus depuis qualre jours dans la prison munieipale ,
tfM. les colonels Manzano et Nogueruela , et le clianoine G. Caballero , ont ele
^ransportes par le bateau a vapeur a la citadelle de Blaye , par mesure de surele ,
et afin que ces chefs ne puissent pas aider, dans ces eirconstances a quelque nou-
velle echauffourge. Le colonel Manzano s'est lrouv6 bien mal depuis sa detention,
et un docteur- medecin lui a ele attache pour lui donner des soins, mais 1 autorite,
se conformant aux ordres de Paris , n'a pas perrnis de le laisser aller chez lui.
—• Une correspondance de Toulon annonce que nos malheureux compatriotes
^tenus prisonniers a la deira d'Abd-el-Kader seront rendus a leurs lamilles, a
aoins d incidens inattendus. — L'echange est resolu et les difficult^ elevees par
I'emir sont aplanies. La liste des personnages dont Abd-el-Kcder exige la remise
est arrivee de Paris, avec ordre dc 1'aulorite competente d extraire des depots des
prisonniers de guerre arabes les individus designes qui doivent etre em barques im-
rnediatement pour le nord de 1'Afrique. •— Les chefs, au nombre de neul, et leurs
families, qui doivent etre renvoyees a Abd-el-Kader, sont sans deute a Sainte-
Marguerite et a Brescon.—II est probable que l'echange se fera en avant de Laila-
Maghrnia , sur le frontiere du Maroc.
— Nous apprenons, dit une correspondance de Rome , le 12 seplembre , que le
gouvernement britannique a l'intention d'accrediter un ambassadeur permanentau-
pres du Saint-Siege. Depuis Henri VIII, ce poste etait demeure vacant.
— Les protectionnistes se preparent a opposer leurs meetings aux associations
des libres echangistes. Les journaux de Rouen nous annoncent que M. Barbet, qui
s'etait deja si hautement prononce pour le syslemc actuel des douanes dans la reu-
nion de Fauville, se met a la tele du mouvement protectioniste. Les manufaciuriers
sont invites par lui a se rendrc mercredi prochain, 30 seplembre, a 7 heures du
soir, dans la sal le des Consuls , dile du Tableau , a Rouen. « Le but de cette reu-
nion est 'd'aviw^HX rriesures a prendre pour preserver le travail national des lu-
nestes consequences dont le menacent les "doctrines prppagees par 1< . f^eles des
libres echangistes.
Monsieur le Redacleur , W™ Paris, le 10 septembre 1840.
J'ai deja eu l'honneur de vous cntretenir des plainles que beaucoup de families
m'adressent a l'occasion de la decomposition des corps qu'ellcs ont fait embaumer
et pour lesquels on leur a promis d'operer d'apres mon procede.
Ces families sont trompees il faut qu'ellcs ie sachent bien : elles sont trompees
par des homines qui abusent de leur douleur dans une circonstance aussisolennelle.
Mon procede conserve les corps d'une maniere certaine; 1'experience le prouve,
mais ces faux embaumeurs ne savent point assurer la conservation parce qu'ils ne
connaissent pas ma methode d'operation.
Pour soustraire les families a rcxplo:'ation de ces traitans, j'ai imaging deux
jffirerw-Hcurtains ?
i° J'indique que tous ceux qui pr£lend$4t pouvoir faire des embaumemens (ian-
nal doivent prealablement montrer la bouteille de liquidc qui porte mon cachet et
un certilicat d'analyse sur le bouchon ;
2° J'engage chacun et tous a ne jamais payer un embaumement , qu'une ann^o
apres l'operation et seulement apres avoir verifie l'etat de conservation du corps.
Convaincu comme je le suis que celte double epreuve est de nature a preserver
les families de la fraude, je viens vous prier de la porter a leur connaissance.
Agree/ , etc. GANNAL ,
7DI0 rue de Seine, N° 6 , a Paris.
Monsieur le redacleur,
Vous avez publie, dans les numeros 103
et 105 des 27 aout et 3 seplembre derniers
-de voire journal une leltre que vous assurez
elre du cure Planner, de Presidio del Rio
Grande (Mexique).
Cornme celte lettre contient, outre des
contradictions frappantes , des assertions
denuees de fondement et des accusations
inconvenantes contre la colonie de Castro-
ville et son fondateur , M. Henri Castro ,
et pareillement contre l'agent consulaire
francais a St. Antonio et le juge de paix
de Castroville; comme tous ces mes-
sieurs , eloignes de plus de qualre mille
kilometres d'Europe, ignorent la calomnie
qui se debite derriere eux et sont dans
I'impossibilitd: de repondre des aujourd'hui
a la lettre du cure Pfanner, ins6ree dans
votre feuille , ce qu'ils ne manqueronl
d'ailleurs pas de faire en temps et lieu ;
mais comme d'un autre cote, il a 6t6
fonde a Anvers une sociele pour favoriser
l'emigration pour le Texas 8 association
constituee au capital social de 500,000 fr.
et composee des capitalistes et des nego-
eians les plus dignes d'estime et les plus
considerables de cette ville et de la Belgi-
que, qui ne date que du 19 novembre 1845,
ainsi qu'il resulte d'un traile passe par M.
Castro ce dit jour devant le notaire roya
J. Hanegrsefif a Anvers, et sanctionne par
le gouvernement texien, et qui a pour ob-
jet la complete execution des conditions
dc la convention intervenue entre ce gou-
vernement et M. Castro au sujet d une
contr^e importante de la province de St.
Antonio de Bexar, laquelle est inconlesta-
blement une des plus saines et des plus
fertiles du Texas ; comme enfin nous avons
une connaissance assez exacle des evene-
mens dont parle M. le cure Pfanner el
que l'entreprise de colonisation de M. Cas-
tro nous est au contraire parfaitement
connue depuis son origine, nous sommes
recherches par la sociele de colonisation
d'Anvers precitee , comme ses represen-
tans, dc renondre a la lettre du cur6 Pfan-
ucr, pour tout ce qui n'exigc pas une re-
ponse speciale qui arrivera du Texas. C'cst
a ce voeu que nous allons nous conformer
en observant le plus severe amour de la
verite et en agissant rigoureusement selon
ce que nous savous et selon notre con-
science.
Nous arrivons done au fait.
Apres que nous eurnes pris connaissance
de l'etrange nouvelle suivante que conte-
naitla Gazette nationale, paraissant a Bale,
n° 54 du 2 mai dernier : « Que Castro-
ville est rnaintenant privee de son pasleur;
car malheureusement pour les interets spi-
rituels de la commune, il a ete pendu i'an-
tomne dernier a Victoria, a cause d'un
meurlrc qu'il a coinmis sur une des per-
sonnes confiees a sa garde ; la victime,
continue ledit journal, etait un Alsacien
ooiijme Wolff; le pnsteur egalement un
Alsacien , s'appelait Pfanner.
Cette singuliere nouvelle nous affligea
profondeinent, en memo temps qu'elle
nous causa la plus grande surprise, car,
peu auparavant, M. Ilabi, d'Oberenlzen ,
qui revenu de Castroville pour emmener
ses parens, nous avait appris qu'il a})por-
tait des lettres du cure Pfanner, dont l'une
entre autres a l'adresse de la digne et res-
pectable maison J. B. Baumann a Boll-
willer. Nous nous adressames en conse-
quence a cette maison avec priere de vou-
loir bien, s'il etait possible, nous donner
une copie exacle dc la lettre du cure Pfan-
ner, qu elle venait de reccvoir dc Castro-
ville. M. Baumann cut l'obligeance d'ac-
ccder a notre demande; \oici la copie lit—
teraie de la leltre que M. Pfanner lui
ecrivit :
« Nous sommes tous arrives en bonne
sante, ainsi que toute la larnille Bader de
Wiltelsheim, qui fait de tres-bonncs af-
faires , ayant deja beaucoup de betail.
Comme tous ceux qui veulent travailler,
ils peuvent se creer dans peu d'annecs un
avenir splendide pour eux el pour leur
poslerite.
« Ouant anx vicnes que vous avez eu
eirte ©timme krukr. ift fcie HnQe«cJ}tig!eit gut gemfl<$t unb bet
SKair jum Skitter hex (S^renlegton ematmt wjorben. 2)arif fc^ bem^tt.^aUn^,
Slaparebe, unferm Se^utirten, welder babutd) ju erfenrten gibt, bap ex ba3 Sntereffe
granfceic^S unb fetnet grettnbe auf eine wurbtge 2lrt ju eil§etbigen weif. 2)te ofjt*
gielle 9^ac^ric^>t ift biefem iDurbigen S^un^i^albeamtcn jugefommen , beffert gerecfytec
UnwtOe, \t)ie e6 J)eipt, bei biefer @elegenl)eit wegen einer fo fpatett @ere$tigfeit, er^
tx>a(^t fei;. 3)ie0 ift Die befte Slntwort, welife er auf bag ©efd^ret ber UebelwoOettbert
geben !onnen, vuelc^e bte §al[4)^eit fo n>eit treiben, baf fte fetne Slnfpruc^e auf etne fo
wo^lperbiente Slu^eic^nung in B^eifel jie^en.
25er.
$artS , 27. September. — 2)ie (Smrt^tungen ^in|t<$tlic& be3 "(Sonftttutional^
ftnb beftimmt beenbigt.* ^r. SDZofelmanrt gibt bem ^n. ^erort 300,000 gr., yon wel^
d;en «ftr. S3eron 200,000 gr. in bie ifaffc be^ ^®onfiituttonnel0/j abltefert unb bte an^
bern 100,000 gr. fur ftc^ beljalt. ^>r. SOiofelmanrt tft jum ^treftor ernannt, unb ^r-
S3eron SSerwalter mit furftlid)em @ef)alt 2)a0 journal tfiuf^t bag linfe (Sentrum
unb na|ert ftd) ber grofen ^r. 2$ier6 tJerliect ebenfaQg bie Revue des Deux-
Mondes, tercn Sljvonif fcitbert legtcn sicrje^n Sagcn fon ^nt. £ermtmer rebigirt
Vt>irb. 2)ie (Souftn, ^toien unb @t.?33eu e er(affen bte //5He ue//.
— ift umvafyr, beftimmt untt)d&c , baf ber englifc^e sD?mtfter gu !D?abrib gegen
bir ^ernial)lung bed ^erjogd on SJfontpenfter proteftiri ^abe.
— S)ie ©efeUfc^aft bed freten ^anbelg on §at ftc^ befteuert unb 10,000 gr.
jufammengebrad)t.
— ($6 l)ei§t, ba^ ber 8tege(6e\Mf)rec bem ^arfet on SourgeS ben 33efef)( ertf)eitt
f)abe, in SBetreff ber glucfyt beg ©rafen on ontemotttt eine gericbtlt^e Unterfucbung
anguftetlen.
— Pan Itegt tm v $f)are on 33ai;onne h t)om 24 : tt S)er ^r. @t*af Don iDJont^
penjter 'mirb ben 30. biefeg SKonatg ^u S3at;onne eraartet. (Sr tt)trb Xagg barauf
ba nac^ 9)?abrib abretfeh. 2)cr Dbrift ^iterri?, ber SiMtuant Deg ^rtngen , wtrb zU
nige Xage or tt)m aOretfen. (Sin fpanifc^er ^oftinipettor orgaiufia gegmnrovtig
auper|tbentH($e 9ielat^ son ®?abrib big an bte ©renje fur bte IX>uici)retfe beg ^rn.
^er^ogg., uon sD?entpenftet unb fetneg ©efolgeg.
5)te'^ro in5>on ©uipujcoa mad&t SSorbereitungen junt wurbtgen (Smpfange beg
^Irfnjfit. (S*g ift bie 3^ebe Don me()reren 3ftUntpp6geh, el^)e aufgefteOt werben foU^
ten unb Don einem unter anbern am auperften dftbe ber Srtt(fe son Sibaffoa.
— SBir tefen tm n Memorial Don Sorbelatg u : v ©ejiern in ber ^ru§e ftnb bte
fpanifefyen farltftifdjen gluc^tlinge, tvelc^e feit Diet* SE^agen tm SJJuniaipalgefangnip ftc^
befaiiben, bte Dbriften ^anjano unb 9?ogueruela unD ber ivanontfug Saballero,
auf bem 2)ampffc^iffe tn bie (Sitabelle Don S(ai;e ftc|er^eiig|alber Derbracbt worDen,
Damtt btefe 2lnfu[)ver bet ben gegenwartigen Umftanben nidjt 'ju einem netten Slufru^r
fielfen fonnen. 3)er Dbrift ^anjano t)at ftdp feit fetiter ©efangenfe^aft fet)r libel be*
funben unb eg ift tljm ein Slr^t betgegeben tDorben , allein bie 23e§orbe J)at benfelben
laut erl)altenen SBefe^Iert Don $arig nic^t jugelaffen.«
— (Sine itorrefponbenj Don Soulon melbet, bap unfere ungtudflid^en ©efangenen
tn ber 2)eira Don Slbb-et^aber tl)ren gamilten iDiebergegeben werben follen , wenn
nicitg Sefonbereg Dorfallt. 2)ie SlttgiDedjglung ift befd?ioffen unb bie Dom @mir erl)o
benen ^t|tDterigletten ftnb befettigt. 2)ag -^er^eic^nif ber $erfonen, weldbe Slbb^el^
£aber auggeliefert begeC)rt# ift §u C*artg angefommen mit bem S3efef)t ber fompetenten
Se^orbe, aug ben2)epotg ber arabifd;en£riegggefangenen bie be^ei^neten SnbiDibuen
aug^ultefem, \DeW;e fogleic^ nac|) bem nkbltcben dfrtfa eingefc^ifft voerben fotlen. 5)ie
Slnfffifrer, an ber neun , unb i^re gamilien , bem Slbb^el^aber juruefge"
fc^icft merben fotlen, ftnb tt)at)rf§einlic| ju.©t. 9Jfargueret[)a unb ju 53regcou. (Eg if*
wa[)rfc^etnlic^ , bap bte Slugwe^glung ubet 8alla^il^agl)rnta , auf ber ©renje Don
SRaroffo ftattfinbet.
— $Bir erfal)ren, fagt eine $orrefponben$ Don 9?om, bap bie englifdje9?egierung ge#
fonnen ift einen bletbenben ©efanbten bet bent f)eiligen ©tuljle ^u accrebttiren. ©eit
^einrtcb VIII. tft btefer $often unbefe^t geblteben.
— 'Die ?JJrotcftionifien f^icfett jtd) an tl)re 93icetingg ben 5l|fociationen ber freten
(Sc^an uften entgegen |U fe^en. 2)ie Sournale DonS^uen melbett ung, bap^r. 33arbet,
jper jti' fi^on foTiaut fitr i>a0 ie$igef$JiautljfyfkM vd fcer 3ufamtnenitunft
auggefproc^en I)atte, ftc^) an bie <Spt$e ber Sc^u^bemegung fiellt. 2)ie gabrifanten rcer#
ben Don t§m eingetaben ftd^ nacbften s3Jiittoo^) ben 30. ©ept., um 7 Ufjr Slbenbg, in
ben Baal beg (Sonfulg, beg tableau p^iouen, ju begeben. w2)er 3wecf biefer3ufam^
menftmft ift fur bie s)3iapregeln p forgen, wel^e gu ergreifen fei>en, um tie National*
arbeit Dor ben nac^tt)eiligen $olgen ^u fc^u^en, tDomit bie Don ben @efeflfc$aften ber
freten (Sdbangiften Derbretteten 2)oftrinen biefelben bebroljen.
Le Redacteur-qerant, CH. F. MEYER.
$err !
©te fyaben in 3l)ren Sournalen 9?r. 103
unb 105 Dom 27.4ilug. unb 3. ©ept. b. 3.
einen 3|nen, n>ie ©ie Derftc^ern, Don ^far®
rer ^fanner aug ^raftbio bet S^io ©ranbe
O'jcericoJ jugefommenen 33riefDerofentlic^t.
Da jener Srief fid) auf bte aufattenbfte
T^eife tit SBtberfpru^enDerfangt, auc^wa^r-
t)eitganbrige unb ungeeignete -Steuperungen
gegen bie' £olonte dafiroDitle unb beren
©rtinber, ^rn. ^einrict) (Saftro, nic^t mtn
ber gegen ben fran^ofifeben 5fonfutar^Slgen^
ten in ©t. Sltftonto unb ben gviebengri^ter
in (SaftroDille entt)alt, biefe fammtticben «^er-
ren aber, fid? auf met)r atg 4,000 ftitomet.
Don (Suropa entfernt beftnben, unb fofort
ni(^t abnen fonnen wag bie ^ertaumbung
Winter tfyrem 9iucfen fpiett, unb fofort aud;
erft nacbbem bie ben ^3fanner'fcben Brief
entl)altenben Sournate ju it)rer £enntnip ge?
tangt fe^n tDerben, barauf §u antworten tm
©tanbe ftnb , eg aber auc^ ftc^jer tt)un vDeri
ben p auf ber anbern ©eite aber ber ftc^ fur
alien Slnfang mit einem ifapitatfonb Don
500,000 gr. in Slntraerpen fonftitirte $er*
ein jinn ©4)u^e ber (Sinwanberer in Zexa$,
nu'ldjer aug ben acfytbarften unb bebeutenb^
fteit ifapitaliften unb ^anbtunggpufern
Belgieng gufammengefe^t ift, erft am 19.
^oDember Dortgen 3at)rg unb gwar taut cU
nem an genamttem ^ag Dor bem faniglt^en
Siotar 5. ^anegrdff, tn Slntwerpen , mit
Saftro gtt ©tanDe gefommenen %rtragg,
mit @enet)migung ber terif^ett 3iegierung,
bie Doit Severer ^>rn. (Saftro betvilligt ge?,
worbene ftonjeffton eineg bebeutenben ©tric^j
Sanbeg in bet^roDinj ©t. 2lntonio be33erar
unwibertegbar etne ber frudbtbarfiett unb ge-
furtbeften tnJXerag, jur ganjti^en (SrfuUuitg
ber Sertraggbebingungen ubernommen l)at>
1 unb fofort ben frttfyeren Sorgangen, iDoriiber
ftc^ ,g>r. ^Pfarrec $fanner aupert, feine ent=
I fernte 3bee [)at, ung fjingegen bag (£a^
ftro'fcbe £olonifatiortg «? Hnterne|men Don
| feinem llrfprung l)er genau befanntift, fo
erfufete ung obenberul)rte Stntoerper £oto?
ntfaiionggefeOfcl;aft alg i£)re SSertreter, ben
I ^faSnner'fcben Srtef,foweit fotcber nicbt eine-
fpe^ietle Beantmortung aug Serag fetbft ex*
t)eifi$t in it)rem ^arnen ^u ertebtgen, wetr
dbem ©efucb wtr unter 2Seobad)tung ber un#
Derbrucbticbften ®>at)rljeitgliebe unb nadb
unferm beften SBtffen unb ©ewiffen {)iemit
nac^fommen.
3?un jur ©ac^e.
3?ac^bem nemticb bte tn93afeterfdbeinenbe
fc^wei^erifc^e 9iationat # Settung tit it)rer
3^r. 53 Dom 2. Wlai b. 3. bie aufatlenpe
9?a^rtf t ent^iett, "bap (SaftroDille je^t ber
'/©eelent)irtefebtt,ba er unglucfticbertDeifefur
f/ben geiftigen 3wpanb ber ©emeinbe le$len
r/^erbft in Victoria ge§angt njurbe , vuegen
ireineg Sftorbeg an einer feiner Db£)ut ait^
"Dertrauten I^eute j btefeg Dpfer, fut)r jene
f/^eituitg fort, war aug bem@ifap unb |iep
'/^Botf, ber ©eetent)irt ebenfatlg ein (Slfaf«
wfer unb f)iep ^fanner.//
2)a biefe auffaOenbe £unbe unfer itinera
fteg @efut)t erfebuttert §at, unb wix ung unt
jo weniger barein ftnben fortnten, atg ung
buret; ben fur^Dortjer Don SaftroDitle bel)ufg
ber Stbt)olung feiner gttern unb akrwanb*
ten nadbDberen^en ^urucffet)rten, ^n.
befannt war, bap er ebettfaUg SSriefe Don
^fanner mitgebract;t pbe, unter anbern auc^
einen fOte|en an bag rutjmticbft befannte
adbtbare ^>aug 3. B. Baumann in Bott=
wetter, •— SB.it wanbten ung fofort mit ber
SSitte an baffetbe, ung eine treue 21bfc^rift
beg fur§ Dort)er aug (SaftroDiOe erfyattenen
^fannerfeben Briefg wenn tt)itnlic^ mittt)ei#
ten §u wolien , wetdpem ©efucb aucl) 43err
Baumann jugteicb ju entfprec^en fo gefcilitg
war, unb eg tautet befagter Brief in beitt^
fct^et Ueberfe|ung wie fotgt:
p$$ix ftnb aUc gefnnb unb wotjt angefom^
//men fo aucl; bie gamitie Babcr Don &Bit*
wtetgtjeim, weXcJje fel)r gute ®efct;afte macbt,
//ba fie fdjon einen beDeutenben Biet)ftanb
f/beftt^t, fowie atle biejenigen , wetcfye arbet^
//ten wotlen , in weni§ l^|ten fur flcji uni>
wfur 9iacbfommtin|e eine Dollfommeit gtud>
f/iic^e Sitfunft bereiten fonnen , wetter bei#
wfugenD: 3Bag bie Diebfe^tinge anbetrifftp
r/welcl)e©te bie ©ute fatten mit mt^ngeben,
r/fo ftnb biefelben DortrefflicB aebieben. 2)ie
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