Courrier du Haut-Rhin. 4ne Année, No. 65, August 7, 1845 Page: 2 of 4
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piin de fer ei affluent vers le roulage; il n'est personne en Alsace qui ne eomprenne
qu'une pareille entreprise etait necessaire et doit prosperer. Nous ne fa is oris pas
do reclame; on sait quece n'cst pas notre habitude ; nous constatons un fait : l'AU
saee a un chemin de fer dcpuis cinq ans, un moyen de transport merveilleux, qui
a realise des prodiges commcrciaux en Anglcterre, en Bclgique , parlout ou il est
applique; ici f dans la contree le plus industrielle, la plus riche de France peut-
etre , apres une experience de cinq annees du chemin de fer , on est oblige de
revenir a 1'anoien modede transport, au roulage! Que faut-il deplus pour constaler
ou rincapaeile radicate de ^administration de ce chemin de fer, ou une speculation
eollusoire des plus scandaleusc? Cela n'empeche que les actionnaires votent cliaque
annee des felicitations aux adniinislrateurs et au de.legue qui gerent ainsi leur
fortune !
Mais laissons-la ces eredules et confians actionnaires; ce ne sont pas leurs inle-
rets que nous avons pour mission do defendre. II y a dans cette incurie, invo-
lonlaire ou calcul.eeun interet public, l'inleret de notre contree, du pays eniier
qui se trouve froisse. La navigation du Rhin est alimenlee en grande parlie jusqu'a
Strasbourg , par les produits de I'Ameriquc cxpedies des ports-neerlandais pour la
Suisse. C'csl un transit considerable que 1'Alsace va perdre. Deja les commission-
naires de Strasbourg font debarquer leurs arrivages a Kehl, j)Our de la les expedier
. en Suisse par 1c chemin de fer badois , livre a la circulation depuis le icr aout jus-
qu'a Fribourg. Les journaux de Bale nous annoncent aujourd'hui que d'immenscs
quantites de colons et d'autres denrees arrivent chez eux par celte voie; il nous-
apprennenl en outre que trois diligences et deux omnibus font tons les jours le
Irajet entre Bale el Fribourg , a des prix extreinemcnt reduils. En efl'et, le trans-
port des voyageurset de marchandiscs est de 50 a 40 pour cent inferieur a celui du
chemin de fer d'Alsace. Ainsi le chemin de h rive droitc , d'un petit Flat sans res-
source , avant d'etre achcve entierernent, fait une concurrence ecrasanteau chemin
de fer franeais ! Voyageurset marcliandises desertcnt 1'Alsace pour le duche de
Bade, et ceia a cause de l'incapacite du directeur de la rive gauche! Nolez
que le motif principal qui a decide la Chambre a accorder une avance de l'Etat de
12,600,000 Ir. a la ligne de Strasbourg-Bale, etait precisement la necessite de
dcvanccr le rail-way badois, de prevenir cette concurrence. Nolez encore que la
eompagnie fr.mcaisc prcvovait bicn reflet de celte concurrence , puisqu'il ya six
inois el le a annonce qu'elle reduirait les prix pour les voyageurs et pour les mar-
ehandises. Pourquoi ne 1'a-t-clle pas fait? La est l'enigmc.
On nous a accuse qut\!que fois d'etre injysles, passionnes dans nos allaques
contre celte eompagnie. Voila des fails, des fails incontestables; que le publicjuge.
Ou plulot, il a juge en Alsace, il y a longlcmps qu'il a condainne le systeme deplo-
rable, ' calamileux de la concession a des cornpagnics particulieres. Les fails que
nous venous tie rap porter et qui font voir en quellcs mains ce systeme livre les in-
terests les plus considerables du pays , ne font que con firmer eelle opinion partagee
par tous les homines de sens. II ny a que le gouvernement et une majorite inle-
ressee de la Chambre qui ne veulent pas voir le danger de ce fatal systeme.
La presse , par consequent le public, commence a s'occuper un'peu du sort de
nos inslituteurs prirnaires. Nous constatons ce progres avecjoie. Le gouvernement
n'a repondu jusqu'ici que par de vaines promesses aux reclamations isolecs qui
s'elevaienl en faveur de cello classe de citoyens si digne de la sympathie publique.
Places en senlinellesperdues, ces precieux soldals de la civilisation, sont commc
oublies de la nation, qui neglige de s'inleresser a eux, d'autant ce semble que leur
existence est plus obscure , plus laborieuse et plus prosa'ique. II est terns que cet
oubli se repare. Dans un pays ou 1'instruetion doit etre un bienfait inevitable , un
element indispensable a la vie, on clevrait eomprendre enfin que les inslituteurs de
tous les degres meritenl d'etre places au premier rang des fonctionnaires publics.
Pour promer qu'il n'en est pas ainsi en France , il suffit de dire que le dernier
eaporal de l'armee est beaucoup plus heureux que le plus grand nombre des insli-
tuteurs dans les communes rurales. Cclui-la , du moins , a sa nourriture et son
logis assures pour toule l'armee , ce que n'a pas l'instituteur , dont le revenu
s'eleve souvent a peine a 300 fr. par an.
Disons-le, la situation de ces ardens et devoues ouvriers du progres est une honte
pour noire epoque. Comment veut-on qu'ils apportcnt a leur grande et difficile
mission le zelc qn'elle exige , preoceupes qu'ils sont sans cesse de leur position
precaire , de l'insuffisance de leurs ressources , de soucis de l'avenir ? La France
est-clle (lone arrivee au milieu du 19mc siecle sans qu'elle puisse assurer une exis-
tence Iranquilie , a l'abri du besoin , a ceux qu'elle charge de developper la plus
noble faculte de l'homme , d'enseigner la sciences a ses jeunes generations ? Avec
t 3 millions on assurerait une existence honnete a tous les inslituteurs de France ;
le gouvernement a rejele une allocation de 1 million , proposee dans la derniere
session, lors de la discussion d'un budget de quinze cent millions ! A la verite des
promesses sont faites par les minislres pour la session prochaine; le mal est Irop
grand pour qu'on puisse le nier ; alors on pro met d'y remedier. Que les inslitu-
teurs esperent!
? En attendant que ces promesses se realisent, ils sont toutefois soumis, plus que
d'autres , aux evenlualites de maladies et d'aceidens , qui ne font que rendre plus
critique encore leur position.Loges souvent dans de mauvaises masures, ils passent
tout leur tems dans des classes malsaines ou il sont exposes a prendre le gernie de
maladies dangereuses. Le fail suivant, rapporle j>ar le journal de Doullcns, prouve
eombien sous ee rapport surtout leur sort est triste.
« M. Chaponnot, ancien eleve-inaiire dc l'ecole normale d'Amicus, aujourd'hui institulcur a Tern-
pleux-la-Fossc (arrondissemcnt de Pcronne), qui, alteint d'un mal que l'on altribue a 1'insaluLrile
tie sa classe, vienl de souflVir l'ampuialion d'liue jambe. Touches de 1'clat dc. delresse dans lequcl ils
voyaient leurs collegue , sa femme ct ses Irois enfans en has age, les irisliluieurs du voisinage de
Teinpleux se sont spontancment cotises pour leur venir en aide a lous. Mais ce ou'ils onl ua donncp
Doullens,
Ainsi voila comment la France soigne pour ses fonctionnaires dc l'instruction
publique ! Si l'instituteur devient rnalade par suite de son service, on est oblige de
sallicitcr des dons par souscription pour qu'il puisse se guerir; s'il meurt, sa
fa mill r psl pnndamnpp n In m/> ndifil/> •
alors , surtout, que ces bra's vengeurs ne sont pas armes pour vous defendre; nos
semillans dragons , dont la galanterie chevalercsque egale la vigueur et 1'adresse,
sont heureux de vous offrir le pompcux appareil d'une guerre inoffensive qui puisse
charmer vos beaux yeux , sans toutefois alfecter vos cceurs sensibles. La force in-
telligente preside a ce spectacle , elle en est le grand mobile , et e'est par elle que
nos cavaliers sauront conjurer la tempete qui les menace. Maitres de leurs eour-
siers , ils glisseront les uns dans les an Ires avec la rapidite de l'eclair, et vos regards
les verront reparailre sous une autre lcriiie, pour courir a de nouvcaux triomphes
qu'ils attendent de vos suffrages.
L'cxereiee, en effet, conlinuc : a la figure preeedemment decrite ensuccedeune
nouvelle qui captive egalement l'atlenlion du sjiectaleur, et a celle-ci d'autres en-
core. Telles sont la poursuite, les ailes de moulin , la croix de Saint-Andre , le
moulinet, la fuite , etc., etc. Tantot les deux troupes s'avancent par une marche
directe, vive et hardie; cetle fois les rangs sont serres et rien ne peut les sous-
iraire a la rcncontre meurtriere qui se prepare. Deja les bras sont leves, les
glaives scintillent el j)resehfcnt leur pointe homicide mais ce n'est encore la
qu'une vainc demonstration ; les deux troupes , au moment de s'aborder, se divi—
sent en petites colonnes , et fuient chacune dans une direction opposee, pour
revenir a la charge par une manoeuvre semblable. D'autres fois e'est un ou plusieurs
eerclcs qui se formcnt avec ensemble et precision, se deroulent ensuite pour subir
une nouvelle metamorphose, et ehaque colonne en s'allongeant presente l'image
splendide d'un serpent majeslueux aux ecailles jaunissantes, qui porte fierement
dans les airs sa tele diamantee.
Enfin la melee se forme : ce cledale inextricable est un chef-d'oeuvre de concep-
tion ; l'art semble avoir epuise toutes ses ressources pour enfanter cette merveille
oui re unit, dans un ensemble admirable, toutes les difficultes que neut faire surcir
errjaltcn
anber
v Ultljl Ulll UHIVU'U VI v }jUMjuu/v t-iiiiviiyivjiiu v V- V ^ v v v vv vnuivj
t>iefer (St("enbaf)n , obei- cine ber fc^anbUcbffcn, abgefarteften ©pefulation bar^utl)un.
Xtee veriunbect j.cbo.rf; bte 2(fttonnare nicfpt ben 3Sevn>a(ter unb ben 3Megirten, iuelc^e
iffflcrmogen fo mmiltcn, i()'re f)6cf;fte 3ufnebenf)eit erfennen au geben !
5111cm (affen mir bie Icic^tfllauDigen unb yertfauen^^en^lftroimare; nicf;t t^re 3n-
tereffen f)aben nu'c jii errl)etbtgen , ciber bet biefer iinwtHfurlic^en ober berecl^neten
Sorglofigfeit ift ein Sntereffe, On^ unferer ©egenb , bnS he# gnnaen Sanbe^ im eptel,
nn'Irfjes baruiUcc leibef. (Die j}?f)etnfc^tffal)rt roirb grbftcntl)cit6 bt^ <Strafburg burd?
amerifanifctje uoDirftc itnter(>a(ten, welcl;e onnieberlanbifcl)en^afen nac^ bcr ©c^weij
gel)en. CLiea ift ein betraittlt^ec an fit, vx elcl;en bae (llfajj verUeren nuib. 6c(;on
laffen bte Strap burger tfenimifftonnare bie angefommenenSSaaren in ^el)l auedaDen,
tun tie Don ba auf bee ftabtfe^en (Sifen6at)n in bie (Stfjtveij au fdpicfen , n>e(cl;e feit bent
1. Sluguft big nacf; gretburg tin @ange ift. 3)ie 23aeter ^ouinale melben l)ettte , bap
tt)nen auf bt'e|em 28ege auperorbentltd;e D-uantitaten s-Baum\roHe unb anbere (Sqeug*
llltfp iirfntiini/'n imh tf>nn ... ....'rr ...
icu. ^cr transport oer ?Jtet|enPen unb ber £blaaren i|tin ber ^l)at um 30—4U ^ro^.
root)!feHer alo auf ber effaffer (Stfen6af)n. Stffo macl)t btciSifenbaljn bees redden Oifyein*
itfer^ eineS imbeinitklteii ©taate^, el)e er nocb gan^ fetlig Ift, ber fran^oftfd;en (Sifen^
bal)n etne furd()tbare. ivonfurrena. Xie 9ieifenben unb bte ©aaven ivenben fief; auf bie
babtfefte 'eeite unb bteS wegen ber Unfa^igfeit m jungen 2)ireftord linfen Oit)ein^
- ufer.tf j ari-benierfe, baf? Der ^auptbemeggrunb, U)eld;ec bie hammer kftimmk, bie^
fer @ifenbaf)n einen Sorfcf)up von 12,0000,000 gr. an be viOigen, gerabe bte s^otl)^
UH'nbtgfeit u>ar ber babtfdben (S'ifenbaf)n au^oraufommen unb biefe ^onfttrrena au per#
tnetben. ift au bemerfen, bap bie frcma&ftfc&e Eompagnie bie 22irfung biefer ^ott#
turrena U)of)f ^oraitoftef)t, nreii fie per G aitonaten anfiinbigte , bap fie bin ^reie fur
bie Di'etienben unb fur bie SBaaren t)erabfe|je. Sanun fiat fie (6 nicest getl)an? 2)a0 ift
ba^ yicitfifel.
9)?an l)at un$ auroejien ber ilngered;tigfeit ber Seibenfd&aftlid&fcit in unfern Slngrif^
fen gegen biefe ©efellfdbaft befc&ulbigt. Xie^ finb unbeftreitbare 2f)atfacf;en; bad $u#
blifum mag urtt)ei(en. Ober inefmefjv eSfjat im (SIfaffe geurttjeilt unb bae flagltd;e un^
t)eth>olIe @t;ftem ber Slbtretung an ^rit)atgefetlfil;aften qemipbiUigt. £ie Sljatfa^cn,
itniS /.4. ... /I ... . Ci
vv vv.vvvvuuvj fVU| U/U| Ull yciilipviuiyi*
tb treicbe getgen viieldjen ^anben biefeg 6i;^em bie ivid)tigften Sn#
* ^anbe^ ^ireii5 gibt, beftatigen bfog bie 9)(veinung, ttu'ld;e alle ein#
n f)egert. 9iur bie Oieciieruna unb eine babei betfieiliqteaMi%t ber
bie trir berid^tet unb
tereffen be^.Sanbedu..., , .....
fid;t^iu>l(e ^erfonen |egen. Hur bie kegierttng unb eine babei bet^eiligteSDtaioritai
.Stammer Witt ba3 @efaf)rli(^e biefe^ unfyeitoollen ©t;ftem^ ttic^t einfe^en.
^ublifunt fangt an ftd) ein wenig um ba^ ©djncffal unferer
^rtmartefirer ait berummern| 2Bir fonftatiren biefen gortf^ritt mit QSergnugen. 2)ie
Jiegterung l)at bte (en etrtaelnen DMiamationen nur burc^) leere 33erfprec^ungett ent#
tprocpen , lcefc^e fid; au ©unften biefer be^ aUgemeinen 2lnt()ei(0 fo nn'trbigen ^Burger
erl)oben. VIl^ veriorne Sc^f(bma#en auygefteUt ftnb biefe rourbigen £ampfer ber (ti#
r>tlt|atton glet^fam von ber Nation sergeffen, U)eld)e e^ ^ernac^fapigt fid& um fte au be#
rummern, unb bte^ um fo mef;r, ba fie ein unbemerftereg, arbeitfamere^ SeEen fut;ren.
, t|t oetr, bap btefe 2jergeffenf)eit erfe^t merbe. 3n einem Sanbe, ber linterrid)t
etite unertapucJE;e 2Bof)ltf)at, ein «£j,auptelemerit be^ Seben^ fet;n foil, foUte man enbtie^
e tit | el) en, tap bte 2ef)rer atler if laffen in ben erften D^ang ber bffentlicfcen Seamten ge#
fe^t au wcrbett Perbterten. 23ewei^ , bap e^ in ^ranfreid) ft^> nicfyt fo yerf)alt,-
vraucpt matt au fagen, bap ber geringfte Corporal bet berSlrmee glurflic^er ift aid
bte met|ten let)rer tn ben Sanbgemeinben. 3ener i)at wenigftend feine 91 a()rung unb
i!e^0 rrl-n§ tscr' 9an^c / it>ad bei bem lJe§rer ber §a£( nic^t ift
unb beffen (Stnfommen ftd) btdweilen auf 300 belauft.
e ^efer ftfrig^n unb ergebenen krbeiter am SBerfe bed ^ort#
jd)rtttc0 tjt etrte @d;anbe fur uitfcre 3eit. SBie fatut man begefiren, bap fte ifirem gro#
•i L'n''! 23erufe mit bem erforberlic^en (Sifer abroarten , ba bad ©efttfil
u)ter bejd;rannen ^age, ber llnaulangficbfctt it)rer sDcittel unb bie ©orgenvcegenber Su#
runft lie intmer befci;afttgen? ^|t benng-ranfreid) im 19.3ai)rl)unberttenid;t tmStanbe
benen eine vorlWanget gejtc^erte (Sri)tena auegu>al)ren, n>elc^e fte beauftragt bie ebelfteti
:ia}Wn ^utuu'rfein unb bie aufb(iil)enben ©efd)ied;ter wiffenfiafrtid)
^ .t1. -.4 .WtUtonen untrbe man alien Sel)rern in ftranfreicfy eine efirbare
_ 11 tx t r? a .m ttd;ern; bte Jiegterung l)at bte 53ewifligung einer 9J till ion vertveigert, wel>-
rtjejn ber leijtcn touting bet ber ^idfuffton eined ^libgetd von 1,500 Mionen vor#
ge|d;lagen nutrbe ^n ber 3i|at, ber 9J<ini|ter f)at fur bie nad;ftc Sitjung ierfprec^un#
gen gemacbt; bad Heoel tjt au grop , aid bap man ed laugnen fbrinte : alfo verfpricbt
mClTO•?? r vv)t a?3y^lrert. Xte ^el)rer fbrtnen fid) alfo mit ber ^offnunq troften!
^ r'ntl f,e oft
S ! CM r, 3'iratten au-rsji'Kiu , woburi^ itjxe Sage nod? fcitff^et
®ebiuDeit wof)nenb bringen fte il)re ganae 3ett in ungefuitbeit
sSn h q ®.U/ fV° ^er\, v 9ef^^Hc^en £ranfi)etteu er^altett. ^acfcftel)enbe
btefer74^t'ift *aU bewetet, une traurig i()e'^ood itt
"®en0l fe. ®tJP°uuet, vorntaligen 3ogling ber 9?ormalf($ule von Slmiend , gegen#
tvarttg Sel)rer au^empleuxvla-^ofte (im 33eairfe ber ^jeronne) , tveld;er von einem
Uebel berroffeit- tjt, bad man leinem ungefttnben @d)it(atminer aufceibt, ift ein S3eirt
^ 3e=en worben. @eru|rtVort bem flaglic^en 3uftanbe, in iveld)em bie Se()rer
fi? fidfpllcs)cn</cut(,^riui unI) uni) fcret fldttcf tni)cr fabert/ baben
tinnlnF i rS^ nt ;n^u «tcrtia$cn. man Ht, mt lie baben Qcbcn
brSrfcttbcr iinc/v ' V? ru'9a unb bie Slott; with grogcr unb
Des armcn ^ebfer^. bicfem brtttQcnbett t|t cine gtnf^
1 imagination la plus feconde.... Cent cavaliers hale tans et poudrcux tourbillonnent
mouvanle dans un cercle don: le rayon est de 45 metres. Ils
nh ^ 18 , >S SCnS idUvens/ct, devant chacun d'eux s'ouvre sans cesse
nmi imi n<C.i\U>e ''''f (.evor® sa l°ugue impetueuse. Dans son elan rapide le coursier
J m '!* .I; ° Son ^ Qrleu^ lardeau hroie la terre sous ses pas et souleve un lourbillon
in 11 qUl m°nte dans1,;VTUC- Bicnldt hs sab^s se eroisent et font jaillir des
E WrmCW^1 !a,f0udre dc,ate' des nuages de fumee que percent par
i. ..j , •' 'A1110 e ef a"'s ' couvrenl de leurs ombres epaisses cette arene
biulante qui parait translormee en un veritable champ de carnaie.
. U^latr nC ,e. c6de,l)as 8011 ^miration,et l'un et I'autre ont
anxifitp xivfw.t 1°' * °U|^ ,cs einot,ons s'emparent de soil ame; il suit avec une
rni , f,n n | ' ,°'ss,anlc ? les momdres details d'une scene si grandiose pour ad-
.r n v ? e se< u,sant cavalier qui le charmait naguere par sa grace et son ele-
emivpp'flo clii' cspcur . ses sens sont abuses par le trouble de son ame; l'illusion le
nii'iip pnprviot?r\e '.f 0e V0lt Pfus ^ans ce personnage , objetde sa sollicitude,
Tniit-f-i>An C| |aH)Uf° 1C,' lne,X0'' ; semanl sur son passage la terreur el la mort.
i ' f. e 111 CC8se 5 'a luinee se dissipe, et nos lieros reparaissent au grand
auhini Ho l\nC n°, desormais, calmes et immobiles comme
<li -fiii ' UCS e(lu.eslres* silence est alors interrompu par de bruyans applau-
r t l'f!l\SFC " 1 de !0Utcs i)arls' et Hui S01^ le lemoignage le plus elo-
quent dt 1 eiithousiasme et de la satisfaction nnivprspllp
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Courrier du Haut-Rhin. 4ne Année, No. 65, August 7, 1845, periodical, August 7, 1845; (https://texashistory.unt.edu/ark:/67531/metapth188925/m1/2/: accessed April 27, 2024), University of North Texas Libraries, The Portal to Texas History, https://texashistory.unt.edu; crediting The Dolph Briscoe Center for American History.